Nouvelle étude
Son 1er Président est le Docteur Paul-Louis SIMON - médecin général des troupes coloniales envoyé en Inde anglaise par l'Institut Pasteur, il découvre, en 1898, le mode de transmission de la peste. A la fin de sa carrière militaire, il s’installe à Valence dans sa Drôme natale où il se consacre à la santé publique et à la lutte contre la tuberculose.
En 1927, deux ans après sa création, le CHS26 est reconnu d'utilité publique. Pour mener à bien sa mission d'hygiène sociale, il met en place des dispensaires dans tout le département dont il assume le fonctionnement grâce à la Campagne du Timbre Antituberculeux menée auprès d'un public généreux. Tous assurent par leur service médical (médecins spécialistes, infirmières visiteuses) des consultations hebdomadaires gratuites et le cas échéant les formalités de placement des malades dans les établissements de cure. Ils participent également aux placements en famille saine, des enfants vivant en milieu tuberculeux.
En 1937, le CHS26 organise aussi ses premières colonies de vacances.
Une série d’ordonnances nationales visant à la réorganisation des services de Santé crée une Direction Départementale qui prend, alors, en charge la gestion des dispensaires et du personnel. Ces dispositions nouvelles retirent au CHS26 son activité la plus importante mais lui laissent néanmoins sa mission des aides, en collaboration avec les dispensaires, la poursuite des Campagnes du Timbre ainsi que la gestion de la filiale Œuvre Grancher.
De même, l’organisation des colonies de vacances reprend à partir de 1946.
Privée de sa vocation principale, l'association drômoise cherche alors de nouvelles orientations. Grâce à ses fonds de réserves, elle acquiert le vaste domaine de Cavalière, propriété située au Lavandou (83). L'objectif est double : créer un centre d'accueil pour enfants drômois déficients respiratoires (l'Aérium "la Mariène" fonctionna de 1950 à 1958) et un centre de colonies de vacances. Ces infrastructures permettent, jusqu'à la vente du domaine de Cavalière en 1991, l'accueil de jeunes (ou moins jeunes) drômois en colonies, classes de mer, stages sociaux éducatifs, stages sportifs ou de séjours médicaux (handicapés, services d'hôpitaux ...).
Voir aussi l'historique (1927-1987) rédigé par Monsieur Roger Mège figure incontournable du CHS26 de 1934 à 2012 !
À la suite de la vente du domaine de Cavalière, le CHS26 décide de redéployer ses activités en faveur de la lutte contre des fléaux sociaux, par un soutien financier à diverses structures drômoises.
En 1994, il réalise d'importantes donations à :
En 1995, il acquiert la propriété à rénover de "Château Pergaud" sur la commune d'Allex (26) et la met à disposition de l'association l'Escale puis du Diaconat Protestant pour la réalisation de REGAIN, Centre d'Hébergement et de Réinsertion Sociale. Il s'agit de réinsertion sociale pour personnes désinsérées, en difficulté avec l'alcool. L'activité médico-sociale sous la forme d'origine a cessé en 2015 (voir plus loin).
Prévention et soutien aux jeunes : financement d'emplois aidés pour les jeunes pour des associations de prévention agréées par l’État : Passerelle (Maison d’arrêt), AIDES (Lutte contre le sida), ADES 26 (aujourd'hui nommée Promotion Santé Drôme), ANPAA 26 (aujourd’hui nommée Association Addiction France 26).
Participation à des actions de promotion de la santé et de soutien à la parentalité : actions développées par divers intervenants locaux, notamment associatif (ADES, Familles Rurales) : conduites addictives (alcool, tabac), équilibre alimentaire, lutte contre l'obésité, prévention du suicide...
Lutte contre l'ambroisie : Dès 1996, le CHS26 s'investit dans une action de santé environnementale contre l'ambroisie, mauvaise herbe très envahissante qui libère lors de sa floraison du pollen responsable de réactions allergiques.
Après les premières actions sur le département, l'ambroisie reste une préoccupation en termes de santé publique et de prévention de son extension.
Financement et publication de statistiques commentées permettant de connaître l'état de santé des drômois, réalisées par l’Observatoire Régional de la Santé (ORS) :
La réalisation du premier tableau de bord sur la santé des drômois commence en 1995 avec l’ORS et le soutien des principaux partenaires de santé publique drômois. Entre la parution des tableaux de bord, des dossiers thématiques d'observation de la santé sont publiés : cancers, précarité, santé mentale, indicateurs de prévention, diabète.
Vous les retrouverez dans la partie Observation de la santé.
2016-2025 : Poursuite des soutiens aux associations, Modifications administratives, intervention consultantes.
Le Bus Santé n’était en rien un centre de consultations médicales mais un lieu itinérant en Drôme Ardèche pour dépister la rétinopathie diabétique.
Ce volet ophtalmologique, en lien avec le diabète, représentait plus de la moitié de l’activité avec également des informations et actions d’accompagnement sur le diabète et son suivi étaient réalisés.
D’autres axes de promotion de la santé étaient proposés : aide à la réalisation du dépistage des cancers du sein et colorectal, soutien aux personnes atteintes de maladies chroniques dans le cadre de la promotion de l’éducation thérapeutique du patient et de l’accompagnement vers les programmes existants sur le territoire.
Le Bus Santé a circulé de 2017 à 2022.
Ses statuts datant de 1927, le CHS26, après un long travail préparatoire engagé en 2016, abandonne la Reconnaissance d’Utilité Publique (Décret du 18 janvier 2019) et adopte ses nouveaux statuts (AGE du 16 juin 2019).
La propriété acquise par le CHS26 en 1996 est mise à disposition successivement, via un bail emphytéotique, à l’association l’Escale puis au Diaconat Protestant (Voir item Soutiens à projets : Archives).
A la fermeture de l’activité initiale en 2016, l’État fait gérer, par le Diaconat Protestant, un Centre d’Accueil et d’Orientation (CAO) destiné à héberger des familles arrivant du centre de migrants de Calais.
En septembre 2018, à sa fermeture, le CHS26 décide la vente du domaine qui sera effective le 23 juin 2020.
En lien avec le Diaconat Protestant, le CHS26 mandate un cabinet spécialisé pour la réalisation d’un diagnostic partagé et des propositions de solutions pour faire évoluer les accueils santé mis en place dans le Valentinois par le Diaconat Protestant et ses partenaires. Ils animent ensemble un Comité de pilotage que rejoignent de nombreuses associations.
Ces travaux débouchent sur la création d’un Centre de santé au Diaconat protestant à Valence et d’un Collectif Santé Précarité.
Trois dossiers thématiques sont réalisés et publiés (environnement, jeunes, santé sexuelle et affective)
En cours actuellement (2023-2025) : Étude qualitative sur les articulations possibles entre acteurs (soignants et non soignants) autour de la souffrance psychique des enfants et adolescents en Drôme et Ardèche.
Démarche locale en santé sur la Haute Vallée de l’Herbasse (Drôme des Collines) pour faire face à la désertification médicale. (Voir item Soutiens à projets : Archives).
Permanences d'accueil en addictologie pour les jeunes et leur entourage dans les établissements scolaires demandeurs et mobilisés ». (Voir item Soutiens à projets : Projets antérieurs).
Dans le domaine des conduites addictives, soutien à la mise en place autour de la prise en compte des spécificités du public féminin (Voir item Soutiens à projets : Projets antérieurs).
L’association propose un espace de participation collective et participative individuelle aux personnes accompagnées ou qui ont été accompagnées afin de nourrir leur plaidoyer auprès des pouvoirs publics, des institutions, de faire entendre la voie des personnes en situation de précarité mais pas que binôme travailleur pair/ travailleur social.
Le CHS26 a, en 2021, participé financièrement à la réalisation d’un diagnostic de la santé des personnes en précarité.
Elle poursuit son soutien au Comité afin que D-BASE puisse pérenniser ses actions autour des travailleurs pairs.
Voir le détail des projets D-BASE
Soutien à l'association Passerelle des Vallées pour son Action « Les Paniers solidaires »
Mobiliser davantage ses publics usagers de drogues et favoriser l’implication et la coopération usagers-professionnels par la sensibilisation, la formation et la pair-aidance, dans les pratiques de soin, d’accompagnement et de réduction des risques. (Voir item Soutiens à projets : Projets en cours).